Un moteur à besoin de carburant pour fonctionner, tel que l'essence, le diesel ou le GPL.
Le rôle de la carburation est de fournir au moteur un mélange air/essence au proportion approprié.
Quels que soient le régime moteur, l'ouverture des gaz, l'altitude, etc...
Pour une carburation correcte on doit respecter trois condition:
1. LE DOSAGE:
C'est à dire le respect d'une proportion air/essence de façon à obtenir
une combustion rapide et complète du mélange carburé. Le dosage détermine
ce que l'on appelle la richesse.
En théorie: On estime qu'il faut brûler une proportion air / essence de 15g / 1g.
En pratique: Pour obtenir une combustion aussi complète que possible et donc
une économie de carburant, on brûle une proportion air / essence d'environ
18g / 1g.
Mélange riche: Si on à une proportion de - 18g / 1g. Il n'y a pas assez d'air
pour brûler l'essence, les imbrûlés se traduiront par une fumée noire à l'échappement et par
une consommation excessive. A l'extrème, le moteur risque de caller.
Mélange pauvre: Si on à une proportion de + 20g / 1g d'essence. C'est un mélange
qui sera long à brûler, la combustion devenant trop longue les gazs continueront de brûler
pendant tout la descente du piston, ce qui provoquera un échauffement du motuer préjudiciable
à son rendement thermique. Et à l'extrème, on risque de brûler les soupapes et de déteriorer
les bougies.
2. L'HOMOGENEITE:
Le mélange gaseux résultant de l'air et de l'essence vaporisé doit être parfait. Son dosage
doit être le même en tous points de la veine gazeuse.
3. L'AUTOMATICITE:
Elle permet une régulation du dosage quelque soit le régime. En effet, plus le régime augmente
et plus l'essence se laisse facilement aspirer par raport à l'air. On risque donc d'avoir un
mélange trop riche. Pour remédier à cela on utilise des dispositifs d'automaticité comme une
arrivée d'air additionnel ou une régulation du débit d'essence.